Le week-end s'achève, je me sens déjà presque "demain". Demain, c'est l'uni, la bibliothèque, les bouquins, etc. Demain, c'est un jour de plus vers les examens. C'est dingue comme souvent on va contre le temps...
C'est vrai, soit on trouve qu'il va avance bien trop lentement, soit bien trop vite. Seulement le temps n'est qu'une notion et ne change jamais de "rythme". Alors, il faut apprendre à vivre dans le présent, parce que comme le remarque St-Augustin, seul le présent existe. C'est chose difficile de ne pas regretter le passé sans cesse et de ne pas espérer le futur chaque jour qui passe. Parfois il y a de bonnes raisons, je ne dis pas. Mais il me semble que vivre le présent, c'est compliqué.
Il y a ceux qui ne sont que dans le passé, dans les souvenirs, qui sont hantés par des événements tristes ou au contraire qui ont la nostalgie d'un passé qu'ils pensent être meilleur que le présent et le futur. Et il y a ceux dont le moteur n'est que l'attente, soit ponctuelle, soit unique, d'un évévement (ou de plusieurs) qui leur apportera enfin la paix, le bonheur.
Personnellement, les objectifs ponctuels m'aident à avancer, et je me plonge souvent avec délice dans de bons souvenirs. Mais j'ai certainement des crises de futur ou de passé. Il faut aussi parler de la crainte du futur. Comme la crainte des examens par exemple... Je pense qu'on peut aussi facilement s'y enfermer.
Mis à part ces quelques considérations, voilà ce que j'ai fait de mon week-end: samedi, lever un peu avant 6h et départ pour le boulot. Je suis serveuse dans un café de ma ville. Ce travail me permet de gagner un peu ma croûte et d'avoir une petite ouverture sur le monde du travail. Cela me donne l'occasion de sortir un peu de mes bouquins, de voir la réalité d'un travail un peu plus manuel, de rencontrer des gens avec qui je n'aurais pas de contact sans ce travail, etc. En fait, en théorie il y a toujours plein d'avanatges, mais en pratiques parfois un peu moins...
J'ai donc retrouvé mes patrons, le bistrot, les habitués, la bière qui fait trop de mousse, la bouteille de Ricard qui coule et le vacarme de la machine à vapeur dont on se sert pour chauffer le lait. Un vrai bonheur (!). J'ai eu besoin d'un peu de temps pour reprendre mes marques, refaire les choses machinalement. J'ai commencé vers 6h45 et vers 9h, ma collègue est arrivée. C'était assez calme dans l'ensemble, à part un ou deux clients à l'humour un peu spécial. On a eu un petit moment de stress vers 10h et le patron est venu s'en mêler, mettre la pagaille et stresser tout le monde quoi. Il y a des fois, j'ai vraiment envie de lui dire ses quatre vérités à lui! Dans les moments de stress, il est impossible! Une fois le stress passé, Mme ma patronne a fait son entrée, inspectant un peu partout et jouant avec plaisir son rôle de patronne.
Bref, je suis rentrée fatiguée et affamée! Une sieste s'est donc imposée après le repas. La soirée s'est déroulée chez ma mère (encore une fois). C'était un souper organisé par ma tante (qui habite à côté). Ma soeur était même accompagnée de son copain, ce qui est une grande première. C'était assez sympathique même si la sauce a mis un peu de temps à prendre je trouve.
Aujourd'jui, grasse matinée et croissants en souvenir des vacances! Cet après-midi, petite promenade dans la vieille ville. Une manifestation y était organisée mais finalement, le prix un peu élevé de l'entrée nous a fait préférer une simple promenade et une longue discussion sur un banc, à l'ombre, sur une très jolie place. Il y avait même "Jules", le chat du quartier.
Ce soir, c'était souper crêpes, et maintenant, qui sait...