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Dialogues intérieurs
Je sais exactement ce que j'ai à faire. Même que je pourrais faire une liste très cohérente dans l'ordre de priorité et tout. C'est très clair tout ça. Mais pourtant ça fait quelques jours que je ne fais presque plus rien. Premièrement, maintenant que l'été est de retour, j'ai chopé un rhume (belle performance!) Deuxièmement, le latin me sort par les yeux, plus de motivation, à 15 jours de l'examen, même plus vraiment angoissée (enfin si, angoissée de ne plus être angoissée quoi, hum...) Troisièmement, suis en attente d'un grand événement, à savoir qu'on déménage dans un poil moins d'un mois! Tous les ingrédients sont réunis.
Je suis dans une phase réflexion. Je pense, et je repense. J'ai plusieurs amis qui arrivent aussi au bout de leurs études, tous très motivés, me sens un peu nulle d'être inactive. Je sais bien que ça me passera, je retournerai tôt ou tard dans une phase active, mais c'est vraiment déroutant d'avoir tant de peine à avoir prise sur moi-même et sur ce que je fais de mon temps. Je pourrais bien sûr me filer un coup de pied aux fesses et commencer la chose numéro 1 sur la liste, mais je ne serais pas efficace et dès le retour de mon cerveau sur ON, je referais tout ce qui aurait déjà été fait. La solution est devant moi, commencer la chose numéro 1 et laisser venir le déclic. C'est ce que je vais faire d'ailleurs. C'est juste que parfois je me demande si je me maîtrise vraiment moi-même. Bizarre? Je suppose que ça vient de mon caractère quelque peu extrême. Cette phase "basse tension" vient certainement de ces longues vacances. Je fais ce que je veux de mon temps, presque aucune obligation, donc beaucoup de temps pour penser. Et voilà ce qui arrive quand on pense trop. D'un autre côté, les phases pensives permettent justement les phases actives et productives.
Note pour moi-même: pourquoi ne pas abandonner le système des phases et passer sur un mode plus régulier??
A part ces dialogues intérieurs, j'ai revu dernièrement une amie de l'école primaire, plus revue depuis 10 ans. Je l'ai croisée par hasard, sur son lieu de travail, même pas dans la rue, ni dans un magasin. On a décidé d'aller boire un verre ensemble. Dix ans de vie à se raconter. C'est dingue de passer en revue 10 ans. Qu'ai-je fait de ces dix ans? Etudier, en gros. Ses dix ans à elle ont été un peu plus variés peut-être. C'est drôle, elle n'a pas changé, sauf sa voix, sa voix qui n'est plus celle d'une enfant. Une fleur d'amitié vient d'être sortie de son hibernation de dix ans, va-t-elle rester éveillée?
Après le verre, je l'ai invitée chez nous. L'ambiance a changé, un peu plus tendu, moins de spontanéité. Je raconte sa à ma maman, elle me répond "Bien sûr, logique." Voilà qu'elle me sort une leçon de la vie sur les amis qu'on présente au "conjoint". Donc, si j'ai bien compris, c'est une mauvaise idée de réunir une amie et son amoureux autour de soi pour une petite discussion. La sauce ne peut pas prendre paraît-il, il faudrait que l'amie en question soit accompagnée, ce serait déjà mieux. Bon, c'est noté, Mlle Naïve De-La-Dernière-Pluie (moi) a enregistré la leçon de Mme Expérience De-Plusieurs-années. Non c'est vrai, on se moque souvent des parents et de leurs conseils, on pense qu'ils ne comprennent rien à rien, mais peut-être cela vaut-il la peine d'écouter un peu plus souvent ces chers parents Sagesse et Expérience. Voilà, c'était la petite morale du jour, et gratuit en plus! ;-)
Nan sérieux. Je connais quoi moi à la vie? Pas grand chose certainement. Je fais comme je peux, un peu à l'instinct, un peu à la réflexion. J'essaye de garder un oeil un peu critique sur moi-même. Qu'est-ce que je fais? Pourquoi? Comment? Des fois, je m'angoisse un peu trop ouais. Ya plein de pièges, comme reproduire le célèbre schéma parental, le repli sur soi-même, l'oubli de soi-même, etc, etc.
Bon ok, on reprend tout à zèro, zen. Ne pas avoir peur. Ne pas rester immobile. Ne pas rater le train. Sourire.
"Faut pas se laisser gagner par l'euphorie de croire que l'on est un homme important."
Qu'est-ce-qui nous tente, Louise Attaque
Je suis dans une phase réflexion. Je pense, et je repense. J'ai plusieurs amis qui arrivent aussi au bout de leurs études, tous très motivés, me sens un peu nulle d'être inactive. Je sais bien que ça me passera, je retournerai tôt ou tard dans une phase active, mais c'est vraiment déroutant d'avoir tant de peine à avoir prise sur moi-même et sur ce que je fais de mon temps. Je pourrais bien sûr me filer un coup de pied aux fesses et commencer la chose numéro 1 sur la liste, mais je ne serais pas efficace et dès le retour de mon cerveau sur ON, je referais tout ce qui aurait déjà été fait. La solution est devant moi, commencer la chose numéro 1 et laisser venir le déclic. C'est ce que je vais faire d'ailleurs. C'est juste que parfois je me demande si je me maîtrise vraiment moi-même. Bizarre? Je suppose que ça vient de mon caractère quelque peu extrême. Cette phase "basse tension" vient certainement de ces longues vacances. Je fais ce que je veux de mon temps, presque aucune obligation, donc beaucoup de temps pour penser. Et voilà ce qui arrive quand on pense trop. D'un autre côté, les phases pensives permettent justement les phases actives et productives.
Note pour moi-même: pourquoi ne pas abandonner le système des phases et passer sur un mode plus régulier??
A part ces dialogues intérieurs, j'ai revu dernièrement une amie de l'école primaire, plus revue depuis 10 ans. Je l'ai croisée par hasard, sur son lieu de travail, même pas dans la rue, ni dans un magasin. On a décidé d'aller boire un verre ensemble. Dix ans de vie à se raconter. C'est dingue de passer en revue 10 ans. Qu'ai-je fait de ces dix ans? Etudier, en gros. Ses dix ans à elle ont été un peu plus variés peut-être. C'est drôle, elle n'a pas changé, sauf sa voix, sa voix qui n'est plus celle d'une enfant. Une fleur d'amitié vient d'être sortie de son hibernation de dix ans, va-t-elle rester éveillée?
Après le verre, je l'ai invitée chez nous. L'ambiance a changé, un peu plus tendu, moins de spontanéité. Je raconte sa à ma maman, elle me répond "Bien sûr, logique." Voilà qu'elle me sort une leçon de la vie sur les amis qu'on présente au "conjoint". Donc, si j'ai bien compris, c'est une mauvaise idée de réunir une amie et son amoureux autour de soi pour une petite discussion. La sauce ne peut pas prendre paraît-il, il faudrait que l'amie en question soit accompagnée, ce serait déjà mieux. Bon, c'est noté, Mlle Naïve De-La-Dernière-Pluie (moi) a enregistré la leçon de Mme Expérience De-Plusieurs-années. Non c'est vrai, on se moque souvent des parents et de leurs conseils, on pense qu'ils ne comprennent rien à rien, mais peut-être cela vaut-il la peine d'écouter un peu plus souvent ces chers parents Sagesse et Expérience. Voilà, c'était la petite morale du jour, et gratuit en plus! ;-)
Nan sérieux. Je connais quoi moi à la vie? Pas grand chose certainement. Je fais comme je peux, un peu à l'instinct, un peu à la réflexion. J'essaye de garder un oeil un peu critique sur moi-même. Qu'est-ce que je fais? Pourquoi? Comment? Des fois, je m'angoisse un peu trop ouais. Ya plein de pièges, comme reproduire le célèbre schéma parental, le repli sur soi-même, l'oubli de soi-même, etc, etc.
Bon ok, on reprend tout à zèro, zen. Ne pas avoir peur. Ne pas rester immobile. Ne pas rater le train. Sourire.
"Faut pas se laisser gagner par l'euphorie de croire que l'on est un homme important."
Qu'est-ce-qui nous tente, Louise Attaque
Ecrit par Aliena, le Jeudi 1 Septembre 2005, 10:55 dans la rubrique "Journal de bord".
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Commentaires :
Miss-Jade |
Bon courage, le latin ça demande du travail, beaucoup de travail. Je ne sais pas quel est ton niveau, je ne sais pas non plus dans quel but tu passes cet examen, mais courage, c'est tout lol^^ C'est bizarre, des fois le latin ça m'énerve à un point inimaginable, et des fois je trouve ça passionnant ( je suis toute ravie quand j'arrive à démeler une phrase longue et difficile qui me paraissait incompréhensible au premier abord :) ).
Bref je m'égare. Je pense qu'on a tous nos phases. Des fois on a envie de ne rien faire, mais ça te passera. Et puis moins on en fait, moins on a envie d'en faire, alors comme tu le dis, commence à faire "la numéro 1 de la liste", après la motivation viendra surement ! Repondre a ce commentaire
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Aliena 01-09-05
à 11:36 |
Re:Merci de ton passage et pour tes encouragements! Je dois passer ce fameux examen de latin parce que j'ai une maturité (un bac quoi) sans option latin et que je suis en première branche philo, c'est le règlement de l'université. Mon niveau est moyen je pense, j'en suis pas à traduire Tacite en lisant directement, mais pas non plus à patauger dans "La Guerre des Gaules".
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à 11:30