Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

Citoyenne diariste
Pseudo: Aliena
Pays: Suisse
Occupation: licenciée en philosophie
La ville en bleue d'Aliena: 17.08.04-16.11.07


"Der Himmel über Berlin" (Les ailes du désir)

Aliena Mail

Quartiers

Ils ont visité

Archives municipales

Archive : tous les articles

Décembre 2007 : 1 article
Novembre 2007 : 1 article
Octobre 2007 : 1 article
Septembre 2007 : 1 article
Mai 2007 : 2 articles
Mars 2007 : 2 articles
Février 2007 : 1 article
Janvier 2007 : 3 articles
Décembre 2006 : 1 article
Novembre 2006 : 1 article
Octobre 2006 : 2 articles
Septembre 2006 : 1 article

Passeport
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?


Lettre précédente - Lettre suivante

Moments de la vie, aujourd'hui, hier, demain.
J'ai très envie d'écrire des tas de choses, des tas d'événements quotidiens, des petites touches et des grandes révolutions (à mon échelle bien sûr). Aujourd'hui mon collègue et moi avons eu une conversation de plus de 3 phrases, ce qui est un exploit compte tenu de sa tendance à ne parler qu'en cas d'extrême nécessité ("Mais où est l'agrapheuse??"). Hier, je suis allée voir le nouveau Harry Potter. J'ai bien aimé, bon divertissement, mais je dois dire que ça ne m'a pas inspiré grand'chose. Ce week-end, j'ai revu une amie d'enfance, très sympa, un peu court. Je me demande si on s'entendrait si on vivait dans la même ville. Et ça continue...

En ce moment, je lis plein de livres et autres articles en vue de mon mémoire. Il y a tellement de littérature là-dessus (ben oui, fallait choisir un sujet moins large, tiens!), à chaque fois que je vais à la bibliothèque, je découvre d'autres livres. J'ai aussi d'autres lectures. J'ai appris il y a quelques semaines ma sélection comme membre du jury d'un prix littéraire régional (Suisse romande). Une nouvelle aventure. Pour l'instant j'ai lu 2 livres et commencé le troisième. Je n'ai pas vraiment accroché sur un titre, mais ai quand même relevé quelques perles, passages, phrases, réflexions. J'aimerais bien un job dans l'édition. La semaine passée j'ai vu des bottes magnifiques dans une vitrine. Elles sont très chics, avec peu de talons, bouts plutôt ronds (je ne supporte pas les bouts pointus, allez savoir pourquoi). Elles sont hors de prix (plus de 200 euros). Evidemment elles sont trop chics pour moi. Elles seront parfaites dans une dizaine d'années, quand j'aurai pris de la bouteille et quand j'aurai le budget approprié (peut-être). Parce que déjà, pour pousser la porte de la boutique, faut assumer, rien à "29.90 chez Vögele" (les lecteurs suisses comprendront). Bref, elles m'attendront et c'est très bien comme ça. Un de ces jeudis, j'ai dit quelques phrases un peu cinglantes à ma mère. Je crois que je suis dans une période où j'ai besoin de m'affirmer. Or ma mère à un peu tendance à se mêler de tout (de la hauteur des tableaux chez moi au choix de mon témoin de mariage). Donc je lui ai dit de se calmer. Un peu sèchement peu-être, mais bon j'apprends hein. Note pour moi-même: c'est pas facile d'avoir un équilibre entre penser à soi et penser aux autres.

Le week-end prochain, j'ai des papiers à signer. C'est une signature au bas d'un papier. Mais c'est un engagement. Dans ce cadre, nous avons choisi un texte qui sera lu. C'est un texte d'un écrivain suisse qui vient d'accéder à la prestigieuse collection de la Pléiade. J'aimerais laisser ici quelques mots de ce texte, de Ramuz:


Viens te mettre à côté de moi, sur le banc, devant la maison, femme, il va y avoir 40 ans qu’on est ensemble.
Ce soir, et puisqu’il fait si beau, et c’est aussi le soir de notre vie, tu as bien mérité, vois-tu, un petit moment de repos. Voilà que les enfants à cette heure sont casés et s’en sont allés par le monde, et de nouveau on n’est rien que les deux, comme quand on a commencé.
Femme, tu te souviens, on avait rien pour commencer, tout était à faire, et on s’y est mis, mais c’est dur, il faut du courage, de la persévérance, il faut de l’amour et l’amour n’est pas ce qu’on croit quand on commence.
(...)

Il semble souvent qu’on revient en arrière. Tu te souviens, femme, tous ces soucis, tous ces tracas.
 
Seulement, tu as été là, on est resté fidèle l’un à l’autre, et ainsi, j’ai pu m’appuyer sur toi, et toi, tu t’appuyais sur moi.
On a eu la chance d’être ensemble. On s’est mis tous les deux à la tâche, on a duré, on a tenu le coup. Le vrai amour n’est pas ce qu’on croit, le vrai amour n’est pas d’un jour, mais de toujours.C’est de s’aider, de se comprendre, et peu à peu, on voit que tout s’arrange.
(...)
Quand il fait rose, comme ce soir, et une poussière rose monte partout entre les arbres, mets-toi tout contre moi, on ne parlera pas, on n’a plus besoin de rien se dire, on n’a besoin que d’être ensemble encore une fois, et de laisser venir la nuit dans le contentement de la tâche accomplie.

Je trouve ce texte plein de sens et de vérités, même s'il est un peu désuet peut-être. Sourire, attentes, coeur qui bat.

Ecrit par Aliena, le Lundi 5 Décembre 2005, 17:58 dans la rubrique "Journal de bord".
Commenter cette lettre



Commentaires :

  newton
newton
07-12-05
à 06:30

J'ai hâte de signer ces papiers avec toi! :-) Par contre, je me demande un peu ce que nous réserve cette journée quelque peu truffée de "surprises"...

S'affirmer par rapport à ses parents... une nécessité? Je n'en sais rien, mais je crois au moins que c'est à l'enfant (même devenu grand) de dire au parent qu'il n'est plus un enfant et qu'il peut s'assumer lui-même. Je ne dis pas ça par rapport à ce que tu racontes dans ton article, je dis plutôt ça dans l'absolu... J'espère que tu comprends ce que je veux dire... Enfin, toujours est-il qu'il n'est effectivement pas facile de penser à soi et aux autres. Il y a des moments où on ne peut pas faire plaisir à tout le monde (entendre à soi et aux autres) et où il faut choisir. Parfois on choisit de se faire plaisir à soi, parfois on choisit la concession et on fait plaisir à d'autres. Ce n'est jamais facile, ça, c'est sûr... Sache que tu peux toujours m'en parler, que j'espère être toujours à ton écoute! Je suis tout près de toi...

Aa! MXSS!!!!
Repondre a ce commentaire