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"Quand on ne sait pas lire, on a pas de secret"
Le titre de ce post est tiré d'un témoignage d'une personne touchée par l'illettrisme. Je suis depuis peu en contact avec le milieu associatif qui lutte contre ce fléau social et cette phrase m'a interpellée.
En effet, ne pas savoir, ou pas suffisament, lire et écrire est un problème qui s'inscrit dans 3 domaines principaux: domaine personnel (estime de soi, vie de tous les jours), domaine économique (insertion dans la vie professionnelle) et domaine social et culturel (suivre la scolarité de ses enfants, voter, etc). Ce qu'on retient le plus souvent est le domaine économique et le problème de la vie de tous les jours, on parle moins du ressenti des personnes en situation d'illetrisme et de la difficulté à s'en sortir. Quand on ne sait pas lire, on a pas de secret, on parle à voix basse, on dissimule sans cesse, on a honte.
Savez-vous qu'en Suisse plus de 13% de la population dit avoir des difficultés à lire et comprendre un texte simple de la vie de tous les jours? Pourtant, la Suisse est un pays très développé avec une qualité de vie très élevée. D'ailleurs, une grande partie des personnes qui disent avoir de la peine à lire et/ou à écrire ont suivi une scolarité normale (ndlr: 9 ans de scolarité obligatoire en Suisse). Mais alors, comment peut-on ne pas savoir lire après 9 ans d'école? Je pense que cela tient à l'histoire personnelle de chacun et aussi à l'école qui en demande toujours plus, change et laisse trop souvent derrière elle les élèves qui ont le plus besoin d'attention, de temps, d'aide.
Pourtant, les faits sont là. Depuis plus de 10 ans, l'association dans laquelle je suis bénévole organise des cours pour les personnes en situation d'illettrisme et/ou d'analphabètisme*. L'association se bat encore aujourd'hui pour que l'illettrisme soit reconnu et pour que la honte qui retient encore trop souvent les gens disparaisse. Et peut-être qu'un jour on fera reculer le nombre de personnes touchées par l'illetrisme.
* On parle d'analphabètisme pour des personnes qui n'ont suivi que très peu de scolarité ou pas du tout. On parle d'illettrisme pour des personnes qui éprouvent des difficultés dans la lecture et l'écriture "de base" mais qui ont été scolarisés. Parfois, les deux notions se chevauchent un peu.
J'ai jeté ici quelques idées sur mes réflexions du moment, mais j'ai volontairement évité de citer l'association pour laquelle je fais du bénévolat. En fait, j'aimerais que les gens qui cherchent des informations sur l'illetrisme ou sur l'association trouvent ce qui les intéressent et non mon blog. C'est simplement plus logique comme ça. (parano? inutile?)
Cependant, il suffit de taper lire et écrire dans n'importe quel moteur de recherche pour trouver des informations complètes et intéressantes sur le problèmes de l'illettrisme ;-) .
En effet, ne pas savoir, ou pas suffisament, lire et écrire est un problème qui s'inscrit dans 3 domaines principaux: domaine personnel (estime de soi, vie de tous les jours), domaine économique (insertion dans la vie professionnelle) et domaine social et culturel (suivre la scolarité de ses enfants, voter, etc). Ce qu'on retient le plus souvent est le domaine économique et le problème de la vie de tous les jours, on parle moins du ressenti des personnes en situation d'illetrisme et de la difficulté à s'en sortir. Quand on ne sait pas lire, on a pas de secret, on parle à voix basse, on dissimule sans cesse, on a honte.
Savez-vous qu'en Suisse plus de 13% de la population dit avoir des difficultés à lire et comprendre un texte simple de la vie de tous les jours? Pourtant, la Suisse est un pays très développé avec une qualité de vie très élevée. D'ailleurs, une grande partie des personnes qui disent avoir de la peine à lire et/ou à écrire ont suivi une scolarité normale (ndlr: 9 ans de scolarité obligatoire en Suisse). Mais alors, comment peut-on ne pas savoir lire après 9 ans d'école? Je pense que cela tient à l'histoire personnelle de chacun et aussi à l'école qui en demande toujours plus, change et laisse trop souvent derrière elle les élèves qui ont le plus besoin d'attention, de temps, d'aide.
Pourtant, les faits sont là. Depuis plus de 10 ans, l'association dans laquelle je suis bénévole organise des cours pour les personnes en situation d'illettrisme et/ou d'analphabètisme*. L'association se bat encore aujourd'hui pour que l'illettrisme soit reconnu et pour que la honte qui retient encore trop souvent les gens disparaisse. Et peut-être qu'un jour on fera reculer le nombre de personnes touchées par l'illetrisme.
* On parle d'analphabètisme pour des personnes qui n'ont suivi que très peu de scolarité ou pas du tout. On parle d'illettrisme pour des personnes qui éprouvent des difficultés dans la lecture et l'écriture "de base" mais qui ont été scolarisés. Parfois, les deux notions se chevauchent un peu.
J'ai jeté ici quelques idées sur mes réflexions du moment, mais j'ai volontairement évité de citer l'association pour laquelle je fais du bénévolat. En fait, j'aimerais que les gens qui cherchent des informations sur l'illetrisme ou sur l'association trouvent ce qui les intéressent et non mon blog. C'est simplement plus logique comme ça. (parano? inutile?)
Cependant, il suffit de taper lire et écrire dans n'importe quel moteur de recherche pour trouver des informations complètes et intéressantes sur le problèmes de l'illettrisme ;-) .
Ecrit par Aliena, le Mardi 27 Février 2007, 10:06 dans la rubrique "Journal de bord".
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