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All we can do is keep breathing
--> + Introduction à la lettre suivante
Si quelqu'un se pose la question, la réponse est oui. Je viens de regarder le dernier épisode de la saison 4 de Grey's Anatomy. Ce n'est pas intellectuellement stimulant, c'est sûr. Je revendique mon droit aux loisirs futiles. Surtout le dimanche. Petit avertissement: cette lettre d'Aliena sera particulièrement décousue et inintéressante. Je vais écrire comme ça me vient et c'est tout.
C'est parti. Quand on croit que les choses s'arrangent, que tout va rouler, que c'est le bonheur pour toujours, c'est là qu'on arrive à la fin de la saison. Le dernier épisode. There is no happily ever after... Sérieusement, je crois que c'est le principe de cette vie. Le bonheur ne s'obtient pas en kit garanti à vie. Il se construit pierre après pierre. On ajoute des morceaux, certains tombent, il y a des fissures dans le mur et quelques fois, le mur on a juste envie de le détruire. Quand une brique tombe, quand elle tombe lourdement sur ton pied alors que tu avais espéré très fort qu'elle tienne, parce que tout ce que tu pouvais faire c'est espérer, quand cette pierre là t'écrase les orteils tu te recroquevilles dans un coin en tenant très fort ton pied contre toi. Tu peux rester là un bon moment. Tout ce que tu peux faire c'est continuer à respirer. La terre ne s'arrête pas de tourner pendant que tu pleures sur ton orteil en miettes, les secondes coulent et t'offrent une chance de t'appuyer sur une béquille que tu sors de toi, ou de prendre la main qu'on te tend.
J'avais vraiment mal. Roulée en boule dans mon coin, je regarde cette grosse pierre, cet espoir déçu. Mais je continuais à respirer. Je crois que l'être humain a cette faculté d'espérer comme gravée en lui. Néanmoins, avoir quelque chose en puissance ne signifie pas qu'on va forcément l'actualiser. Mais je l'ai déjà dit je crois.
Intermède: Pour une fois, j'aimerais remercier publiquement (sur internet quoi) pour toutes les merveilleux moments de ma vie. ça devait être dit. Je me plains, mais j'ai beaucoup de chance. Courage à tous ceux qui ont en besoin.
Là je suis presque debout. J'ai pris cette main tendue et maintenant, ensemble, on va essayer de remettre cette pierre en place. Peut-être qu'on devra patienter, ruser, changer de matériau. Aucune idée. Quoi qu'il arrive, je sais que je continue à respirer. Il y a beaucoup de choses qu'on ne peut pas maîtriser et ça il faut l'accepter. Je ne sais pas de quel côté la vie va nous enmener, comment elle va nous loger et de quellle couleur sera le ciel. Mais je sais qu'on fera le chemin à deux. On construira à deux. Ma vie fait partie de la tienne. Ta vie fait partie de la mienne.
Je me répète souvent ici. Je pense que j'ai besoin de laisser une trace plus profonde de que je ressens. Quand mon moral est au plus bas, je n'ai envie de rien, même pas d'écrire. J'ai tendance à m'enfermer. Par contre, quand je remonte la pente, quand je sens que je peux m'accrocher, que je continue à respirer, alors là j'ai ce besoin d'écrire. Moi je crois que l'espoir sera toujours plus puissant que son contraire. Si on arrive à le faire naître.
Je vais arrêter ici ces phrases lancées en vrac, je sens que c'est la fin. Avant de terminer je voudrais introduire en quelques mots la lettre suivante. Je l'ai en tête depuis un moment et je pense qu'elle serait bien sans fioritures, sans explications, brute.
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Donc voilà:
Depuis quelques mois, je prends très régulièrement le train. Ces voyages quotidiens m'ont donné l'occasion de croiser de nombreux personnages. Certains m'nt marquée. Je ne saurais dire pourquoi. J'aime bien observer les gens et j'ai l'habitude de leur donner un personnage. J'aimerais vous en présenter quelques uns. (Lire la lettre suivante).
C'est parti. Quand on croit que les choses s'arrangent, que tout va rouler, que c'est le bonheur pour toujours, c'est là qu'on arrive à la fin de la saison. Le dernier épisode. There is no happily ever after... Sérieusement, je crois que c'est le principe de cette vie. Le bonheur ne s'obtient pas en kit garanti à vie. Il se construit pierre après pierre. On ajoute des morceaux, certains tombent, il y a des fissures dans le mur et quelques fois, le mur on a juste envie de le détruire. Quand une brique tombe, quand elle tombe lourdement sur ton pied alors que tu avais espéré très fort qu'elle tienne, parce que tout ce que tu pouvais faire c'est espérer, quand cette pierre là t'écrase les orteils tu te recroquevilles dans un coin en tenant très fort ton pied contre toi. Tu peux rester là un bon moment. Tout ce que tu peux faire c'est continuer à respirer. La terre ne s'arrête pas de tourner pendant que tu pleures sur ton orteil en miettes, les secondes coulent et t'offrent une chance de t'appuyer sur une béquille que tu sors de toi, ou de prendre la main qu'on te tend.
J'avais vraiment mal. Roulée en boule dans mon coin, je regarde cette grosse pierre, cet espoir déçu. Mais je continuais à respirer. Je crois que l'être humain a cette faculté d'espérer comme gravée en lui. Néanmoins, avoir quelque chose en puissance ne signifie pas qu'on va forcément l'actualiser. Mais je l'ai déjà dit je crois.
Intermède: Pour une fois, j'aimerais remercier publiquement (sur internet quoi) pour toutes les merveilleux moments de ma vie. ça devait être dit. Je me plains, mais j'ai beaucoup de chance. Courage à tous ceux qui ont en besoin.
Là je suis presque debout. J'ai pris cette main tendue et maintenant, ensemble, on va essayer de remettre cette pierre en place. Peut-être qu'on devra patienter, ruser, changer de matériau. Aucune idée. Quoi qu'il arrive, je sais que je continue à respirer. Il y a beaucoup de choses qu'on ne peut pas maîtriser et ça il faut l'accepter. Je ne sais pas de quel côté la vie va nous enmener, comment elle va nous loger et de quellle couleur sera le ciel. Mais je sais qu'on fera le chemin à deux. On construira à deux. Ma vie fait partie de la tienne. Ta vie fait partie de la mienne.
Je me répète souvent ici. Je pense que j'ai besoin de laisser une trace plus profonde de que je ressens. Quand mon moral est au plus bas, je n'ai envie de rien, même pas d'écrire. J'ai tendance à m'enfermer. Par contre, quand je remonte la pente, quand je sens que je peux m'accrocher, que je continue à respirer, alors là j'ai ce besoin d'écrire. Moi je crois que l'espoir sera toujours plus puissant que son contraire. Si on arrive à le faire naître.
Je vais arrêter ici ces phrases lancées en vrac, je sens que c'est la fin. Avant de terminer je voudrais introduire en quelques mots la lettre suivante. Je l'ai en tête depuis un moment et je pense qu'elle serait bien sans fioritures, sans explications, brute.
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Donc voilà:
Depuis quelques mois, je prends très régulièrement le train. Ces voyages quotidiens m'ont donné l'occasion de croiser de nombreux personnages. Certains m'nt marquée. Je ne saurais dire pourquoi. J'aime bien observer les gens et j'ai l'habitude de leur donner un personnage. J'aimerais vous en présenter quelques uns. (Lire la lettre suivante).
Ecrit par Aliena, le Dimanche 20 Mai 2007, 15:45 dans la rubrique "Journal de bord".
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