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Questions
Je me pose toujours des tas de questions, c'est dans ma nature. Mais je me suis demandé quelle était "La" question, celle qu'on se pose toute sa vie ou presque. Vous savez, cette question qui réunit toutes les questions, tous les "pourquoi" et tous les "comment". J'ai l'impression que cette question existe, qu'elle ressort clairement au moments où des choix sont à faire, par exemple.
Je pense que cette question est "Qui suis-je?". Quand on se demande sérieusement, peut-être vers 15 ans, ce qu'on veut faire dans la vie, je crois qu'on se demande "qui suis-je?". Quand, quelques années plus tard, une formation à peine entamée, on hésite à tout larguer, la question est "Qui suis-je?". Simplement, quand cette sorte de crise existentielle débarque, quand on remet tout en questions, là encore: "Qui suis-je?". Je veux faire quoi de ma vie? Pourquoi j'ai fait ce choix? cette erreur? Pourquoi je me suis comporté (e) comme ça? Comment faire pour améliorer cette relation? Qu'est-ce que je veux vraiment? Pourquoi je me sens mal /bien? Où aller? Est-ce que je postule pour cet emploi? Qu'est-ce qui est important pour moi? Est-ce que j'ai un rêve?
Toutes ces questions me semblent converger vers la question de départ: qui suis-je? Bon, je suppose qu'on ne se la pose pas forcément si clairement, quelques fois c'est seulement des sentiments, des soucis. Mais tout de même, on passe notre vie à essayer de savoir qui on est et à achever ce qu'on est, à devenir soi-même. Oui, ça fait un peu cliché, ça fait un peu "L'Alchimiste" de Cohelo, et la légende personnelle. Mais je crois que ce n'est pas si faux, dans le fond.
Est-ce que c'est egocentrique? Oui, bien sûr que c'est egocentrique. Est-ce que c'est égoïste? Pas certain. On n'a reçu une vie, des pages à remplir, pas le choix (ou presque...) Les autres sont aussi impliqués dans ce livre, compagnons d'un paragraphe ou de plusieurs chapitres, de tout le livre?
Et c'est bien joli, mais on la trouve où la réponse? Parce que c'est bien sympa de partir dans le désert pour méditer, mais il y a des réalités un peu concrètes, on ne peut pas toujours faire tout ce qu'on veut, même si on a ce petit grain de folie. Alors on s'assied un seconde, juste une petite pause. On prend son courage à deux mains et on ouvre une grande boîte pleine de choses douces, de trucs amers, de machins douloureux et de breloques tendres. On dépoussière, on range et on continue... Et puis, on lui demande à lui, là, à celui qui est enfermé dans notre cage thoracique, on lui demande ce qu'il veut, où il veut aller se promener. "Va où ton coeur te porte" disait le titre d'un livre. (Ben non, c'est pas le monde des bisounours, c'est pas parce que la vie n'est pas remplie d'arce-en-ciels, qu'on a pas le droit d'céouter son coeur!) "Devenir qui je suis", ça ressemble à un gros cliché, mais c'est vrai. C'est douloureux, mais à la fin c'est un grand ciel bleu (oui, j'aime les ciels bleus).Et finalement, est-ce qu'on a vraiment le choix?
Je persiste à dire que ma pensée du jour n'était pas dégoulinante de sirop trop sucré.
Je pense que cette question est "Qui suis-je?". Quand on se demande sérieusement, peut-être vers 15 ans, ce qu'on veut faire dans la vie, je crois qu'on se demande "qui suis-je?". Quand, quelques années plus tard, une formation à peine entamée, on hésite à tout larguer, la question est "Qui suis-je?". Simplement, quand cette sorte de crise existentielle débarque, quand on remet tout en questions, là encore: "Qui suis-je?". Je veux faire quoi de ma vie? Pourquoi j'ai fait ce choix? cette erreur? Pourquoi je me suis comporté (e) comme ça? Comment faire pour améliorer cette relation? Qu'est-ce que je veux vraiment? Pourquoi je me sens mal /bien? Où aller? Est-ce que je postule pour cet emploi? Qu'est-ce qui est important pour moi? Est-ce que j'ai un rêve?
Toutes ces questions me semblent converger vers la question de départ: qui suis-je? Bon, je suppose qu'on ne se la pose pas forcément si clairement, quelques fois c'est seulement des sentiments, des soucis. Mais tout de même, on passe notre vie à essayer de savoir qui on est et à achever ce qu'on est, à devenir soi-même. Oui, ça fait un peu cliché, ça fait un peu "L'Alchimiste" de Cohelo, et la légende personnelle. Mais je crois que ce n'est pas si faux, dans le fond.
Est-ce que c'est egocentrique? Oui, bien sûr que c'est egocentrique. Est-ce que c'est égoïste? Pas certain. On n'a reçu une vie, des pages à remplir, pas le choix (ou presque...) Les autres sont aussi impliqués dans ce livre, compagnons d'un paragraphe ou de plusieurs chapitres, de tout le livre?
Et c'est bien joli, mais on la trouve où la réponse? Parce que c'est bien sympa de partir dans le désert pour méditer, mais il y a des réalités un peu concrètes, on ne peut pas toujours faire tout ce qu'on veut, même si on a ce petit grain de folie. Alors on s'assied un seconde, juste une petite pause. On prend son courage à deux mains et on ouvre une grande boîte pleine de choses douces, de trucs amers, de machins douloureux et de breloques tendres. On dépoussière, on range et on continue... Et puis, on lui demande à lui, là, à celui qui est enfermé dans notre cage thoracique, on lui demande ce qu'il veut, où il veut aller se promener. "Va où ton coeur te porte" disait le titre d'un livre. (Ben non, c'est pas le monde des bisounours, c'est pas parce que la vie n'est pas remplie d'arce-en-ciels, qu'on a pas le droit d'céouter son coeur!) "Devenir qui je suis", ça ressemble à un gros cliché, mais c'est vrai. C'est douloureux, mais à la fin c'est un grand ciel bleu (oui, j'aime les ciels bleus).Et finalement, est-ce qu'on a vraiment le choix?
Je persiste à dire que ma pensée du jour n'était pas dégoulinante de sirop trop sucré.
Ecrit par Aliena, le Lundi 7 Mars 2005, 10:48 dans la rubrique "Journal de bord".
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Commentaires :
newton |
J'aime pas le sirop trop sucré! ;-)Non, ce n'est pas du sirop trop sucré, ce que tu racontes! Evidemment que ça fait cliché: on en a tellement fait tout et n'importe quoi de ce "devenir qui je suis"... Et c'est toujours plus facile de mettre à l'écart des choses qu'on pense être "dégoulinant" plutôt que des choses d'une importance fondamentale! Notre monde est toujours plus individualiste, mais en même temps, il cherche à enlever toute personnalité aux individus: nous devons être conformes, et plus forcément nous-mêmes... C'est un peu paradoxal, mais je crois que ce n'est pas vraiment faux... Cette dépersonalisation des individus mène au rejet de question comme "qui suis-je?" parce que cette dernière requiert, pour trouver une réponse, de se poser comme différent par rapport aux autres, ce qui n'est de loin pas évident... J'espère que je peux et pourrai être dans une grande partie du livre de ta vie, comme tu fais partie du mien... :) et j'espère surtout savoir te soutenir dans cette quête de la personnalité, du "qui suis-je?"... Cliché ou pas, nous devons le chercher et ce n'est pas facile, comme tu le décris si bien dans ce très bel article! Aa. MXSS!!!! Repondre a ce commentaire
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newton 09-03-05
à 17:48 |
Etonnant!Coucou douce Aliena!
Cet après-midi, je n'avais pas trop envie de bosser et j'ai ainsi décidé de faire autre chose, j'ai lu un peu de Heidegger, le début de son introduction à la métaphysique... J'ai été frappé par la question qu'il pose comme fondamentale: "Pourquoi y a-t-il l'étant et non pas plutôt rien?" Il me semble que tu rejoins ainsi ce grand philosophe! :-) La question de "Qui suis-je?" n'est-elle en effet pas la même (mais plus personnalisée) que la question de Heidegger? Il me semble que oui, parce que finalement, la question de savoir qui on est revient à se demander pourquoi (pour-quoi) je suis et non pas plutôt ne suis-je pas... Tu décris d'ailleurs bien ça dans l'article lorsque tu parles de chercher un but, une direction dans sa vie... Etonnant ce rapprochement avec Heidegger! Mais tout à fait digne de toi!!!! ;-) Tu seras une philosophe aussi grande que Martin! Aa!!!! MXSS!!!! Repondre a ce commentaire
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à 10:59