Lettre précédente - Lettre suivante
Au son des cloches d'un couvent, quelques trainées brumeuses flottent sur la forêt voisine
Camionette. Meubles. Cartons. Trajets. Aides bienvenues. Fatigue. Bonheur. Installation. Tout ça quoi. C'était une longue journée, mais que de satisfaction ensuite. Vivre dans un espace conçu pour plus d'une personne paraît un bien grand luxe. On commence une nouvelle page. Des voisins très sympas: un couple de jeune qui vient aussi d'arriver dans la maison. Une très belle vue sur la nature, les cloches d'un couvent. Un nouveau travail. Quelques heures penchée sur Virgile.
Ces deux semaines n'ont rien montré de vraiment passionnant, c'était simplement la vie. Je trouve que c'est toujours surprenant d'observer comment l'on s'adapte à un nouvel environnement, des premiers jours un peu perdus encore, à certaines habitudes qui s'installent. J'écris depuis mon bureau, dans une pièce qui ne sert que de bureau et non de salle à manger et de chambre à coucher, très agréable...
Pour le reste, je me plonge ces jours-ci dans la ittérature latine, sujet que je ne connaissais qu'assez peu. Je prépare mon oral de latin. J'ai choisi un passage de Virgile, avec un peu de St-Augustin. Je connaissais déjà Augustin pour l'avoir travaillé en cours, mais pas Virgile. Moi qui n'hésitais pas à me plaindre d'avoir à faire cet examen, je découvre plein de choses intéressantes. Cet étude me force à remettre à jour mes vieilles et maigres connaissance d'histoire romaine. de mythologie, des classiques grecs. C'est dans ces moments pendant lesquels je prends beaucpup de plaisir à étudier, lire et comprendre, que je me dis que je veux faire étudiante comme métier! Blague à part, je ne sais pas si j'ai assez de rigueur, de discipline, de passion et de capacités pour me risquer à tenter une carrière universitaire. Je sens que la croisée des chemins approche. En commençant des études, une nouvelle période s'ouvrait, elle va bientôt s'achever. De nouveaux choix à faire, de nouveaux défis. Des hoix personnels se profilent aussi à l'horizon. Comme je l'ai déjà écrit je crois, autant à d'autres périodes la peur l'emportait sur l'enthousiasme face au temps qui avance, autant maintenant je me sens sereine (enfin, la plupart du temps...)
*Sourire*
Ces deux semaines n'ont rien montré de vraiment passionnant, c'était simplement la vie. Je trouve que c'est toujours surprenant d'observer comment l'on s'adapte à un nouvel environnement, des premiers jours un peu perdus encore, à certaines habitudes qui s'installent. J'écris depuis mon bureau, dans une pièce qui ne sert que de bureau et non de salle à manger et de chambre à coucher, très agréable...
Pour le reste, je me plonge ces jours-ci dans la ittérature latine, sujet que je ne connaissais qu'assez peu. Je prépare mon oral de latin. J'ai choisi un passage de Virgile, avec un peu de St-Augustin. Je connaissais déjà Augustin pour l'avoir travaillé en cours, mais pas Virgile. Moi qui n'hésitais pas à me plaindre d'avoir à faire cet examen, je découvre plein de choses intéressantes. Cet étude me force à remettre à jour mes vieilles et maigres connaissance d'histoire romaine. de mythologie, des classiques grecs. C'est dans ces moments pendant lesquels je prends beaucpup de plaisir à étudier, lire et comprendre, que je me dis que je veux faire étudiante comme métier! Blague à part, je ne sais pas si j'ai assez de rigueur, de discipline, de passion et de capacités pour me risquer à tenter une carrière universitaire. Je sens que la croisée des chemins approche. En commençant des études, une nouvelle période s'ouvrait, elle va bientôt s'achever. De nouveaux choix à faire, de nouveaux défis. Des hoix personnels se profilent aussi à l'horizon. Comme je l'ai déjà écrit je crois, autant à d'autres périodes la peur l'emportait sur l'enthousiasme face au temps qui avance, autant maintenant je me sens sereine (enfin, la plupart du temps...)
*Sourire*
Ecrit par Aliena, le Vendredi 14 Octobre 2005, 16:24 dans la rubrique "Journal de bord".
Commenter cette lettre
Commentaires :
newton |
C'est vrai que la carrière universitaire n'est pas donnée à tout le monde... En fait, je crois qu'elle est un peu un hasard, à moins d'être vraiment génial, mais pas seulement génial comme peut l'être n'importe qui: génial comme personne! Je pense à Lewis, le philosophe des mondes possibles, qui lui, est absolument génial. D'ailleurs, avant 30 ans, sauf erreur, il était déjà prof d'uni... Pas donné à tout le monde, effectivement!
Sincèrement, je crois qu'il ne faut vraiment pas faire des études pour une carrière universitaire. J'ai plutôt l'impression que la carrière universitaire s'ouvre à toi un peu par hasard, sans que tu t'y attendes. Si tu veux continuer tes études avec un doctorat, n'hésite surtout pas si tu penses que tu y prendras du plaisir. Vraiment, n'hésite pas une seule seconde! J'espère savoir être avec toi dans tes choix personnels, être une oreille attentive et aimante... Repondre a ce commentaire
|
à 07:04