J'ai enfin terminé mon premier travail de séminaire! Je n'ai pas encore de nouvelle de la Prof., j'espère que ça va passer.. J'ai commencé le deuxième. Le thème du séminaire est "Le moi dans la philosophie contemporaine". J'avoue que ce séminaire ne me plaît pas énormément, trop matérialiste à mon goût. Mais je dois écrire mes 15 à 20 pages quand même! Donc, j'ai choisi un thème qui se base sur Descartes. Je vais parler de son agument (le célèbre cogito), de sa vision du moi comme chose pensante et enfin de quelques critiques contemporaines.
Ce thème m'a fait penser à un autre problème lié au moi: la relation qu'on a avec soi-même. Il me semble qu'on passe vraiment beaucoup de temps à négocier avec ce "moi" qui nous semble si souvent étranger, non? Jusqu'à l'âge de 10 ans (au moins), on a pas trop de problème, normalement. Ensuite, les choses se gâtent lentement... La période 13-18 ans a été pour moi la pire de ma vie (jusqu'à maintenant...).Et le pire c'est que c'est comme ça pour presque tout le monde. Je ne vais pas m'étendre sur le malaise adolescent, hisoire de ne pas rappeler de mauvais souvenirs à certains ou de faire peur à d'autres... Les psychologues et autres médecins de l'esprit ont certainement une théorie sur l'évolution intérieur, sur le fait de grandir, de devenir adulte, etc. Mais il me semble que, même une fois la crise ado passée, on passe quand même pas mal de temps à négocier avec son "moi" (à moins que je sois spécialement égocentrique). Finalement, qu'est-ce qu'on apprend en grandissant? à agir raisonnablement, à ne pas se laisser déborder par nos "passions", à avoir confiance en soi, à lutter contre le découragement, à lutter contre les mauvaises pensées,à combattre ses défauts, à avancer, etc. Personnellement, j'ai l'impression qu'atteindre une certaine relation paisible avec soi-même est un sacré défi! Peut-être même dure-t-il toute la vie...Je suis jeune, peut-être bien que je ne sais rien de ce que c'est que la vie, mais j'ai la forte impression que c'est le lot de chacun (à des intensités et des moments différents). Mais pourquoi donc sommes-nous comme ça?? Pourquoi est-ce qu'on ne peut pas avoir la paix avec soi-même, définitivement, à un moment donné? Ets-ce que c'est une utopie ce que je raconte ou quoi? Je veux dire, est-ce que ce "problème" est lié à notre humanité? Donc, si nous étions tous en paix avec nous-mêmes, nous deviendrions tous des sortes de sages plus très humains? Je ne reviens pas sur le fait que les processus psychologiques exstent et qu'ils sont explicables, je cherche juste une raison à leur présence et à leur configuration. Je veux bien admettre que ça sert certainement à quelque chose de passer par une phase de conflit avec soi-même (une phase assez nette) mais est-ce qu'il faut vraiment que ça continue plus ou moins toute la vie? Je parie que je suis encore trop jeune et qu'un jour je comprendrai pourquoi j'étais si mal à 15 ans et pourquoi je réfléchis autant ce que je fais, ce que je dis et ce que je suis. Je trouverai un sens profond. Ou alors, la seule chose qu'il y a à comprendre c'est que la vie est comme ça, que c'est le lot des humains d'avoir conscience d'eux-mêmes, que d'un côté c'est une chance incroyable et que de l'autre c'est lourd et pénible. PS: au cas où on pourrait le croire, je ne suis pas déprimée, juste pleine de questions sur des faits que je constate et avec lesquels je vis (la plupart du temps assez bien d'ailleurs)Commentaires :
newton |
De grandes questionsC'est vrai qu'on se pose souvent ces questions quand on est "déprimé", mais c'est important de se les poser toujours, non? Enfin, personnellement, j'imagine mal répondre un jour à cette question de mon rapport à moi, tout simplement parce que ce moi évolue toujours et qu'on a toujours à le réajuster avec ce qu'on veut et croit être... Si ce moi est sans cesse différent, on ne peut pas avoir une relation défini de manière absolue avec lui! Et cette évolution est faite de chacune des secondes de notre vie... Bonne chance en tous cas, je te souhaite de t'aimer autant que tu peux aimer, même si cet amour de soi est difficile et toujours à réévaluer... Repondre a ce commentaire
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à 14:12