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"Der Himmel über Berlin" (Les ailes du désir)

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Pensée du soir...
Stress des examens. Encore deux. A la fin du mois, c'est terminé. Au milieu de tout ça, il me manque. Trois mois déjà et j'apprends doucement une nouvelle relation, entre larmes amères et sourires. Cette chanson, ces mots... Je la connaissais même pas.

(...)
Dire que j'ai passé des années
A côté de lui sans le r'garder
On a à peine ouvert les yeux
Nous deux.

J'aurais pu c'était pas malin
Faire avec lui un bout d'chemin
Ça l'aurait p't'-êt' rendu heureux
Mon vieux.

Mais quand on a juste quinze ans
On n'a pas le cœur assez grand
Pour y loger tout's ces chos's-là
Tu vois.

Maintenant qu'il est loin d'ici
En pensant à tout ça, j'me dis
"J'aim'rais bien qu'il soit près de moi"
PAPA...


Mon Vieux, D. Guichard


 
Ecrit par Aliena, le Dimanche 22 Octobre 2006, 20:49 dans la rubrique "Journal de bord".
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Commentaires :

  TokyoMontana
TokyoMontana
22-10-06
à 21:14

elle est jolie la chanson, elle remonte pas vraiment le moral mais bon..
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  Maddie
Maddie
23-10-06
à 17:16

Merci pour ton commentaire sur mon blog.
J'ai lu quelques billets du tien, et je suis désolée que tu fasses maintenant partie de ces gens à qui il manque un parent.

Quand j'ai lu les mots "je t'aime papa", ou simplement le mot papa, je me suis rendue compte que ca faisait trop longtemps que je n'avais pas prononcé ce mot. Depuis 9 ans, c'est mon père. Je veux redire papa, ca me manque. Je ne lui parle pas assez ! qu'est ce qui m'en empêche ??

N'arrêtes jamais de dire Papa. Ca te le ramenera a chaque fois un petit peu.

Et meme si c'est dur, bienvenue dans ta nouvelle vie. Car oui, c'est une nouvelle vie, différente qui commence. C'est souvent dur, et parfois plus doux... Parfois meme joli. Tant que tu ne le renies jamais.

Bon courage. Il faut du temps. C'est dur, mais tu iras mieux. Parles de lui, Fête le, et il sera toujours avec toi.

Ma mère l'autre jour a trouvé les mots justes à ce propos :

mais il faut lui dire que ce genre de souvenir ne doit pas le rendre triste, bien au contraire, c’est le lien pour ne pas oublier les instants heureux, on a souvent tendance en repensant à nos disparus à réveiller notre propre peine, or se souvenir ne doit pas être triste autrement on associe celui ou celle qui nous manque au chagrin et on occulte les moments de plaisir vécus ensemble. C’est dur, mais c’est le travail que nous devons faire pour accepter de notre vivant notre propre disparition ; et ce souvenir c’est offrir l’éternité à celui qui est parti.
Une amie me disait l’autre jour, quand tu parles on dirait que ton mari est toujours là, et j’ai répondu “ben oui qu’il est là”

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  Aliena
Aliena
25-10-06
à 17:34

Re:

Merci pour ton passage. Je suis tout à fait d'accord avec toi. Apprendre à avoir une autre relation avec quelqu'un qui a quitté ce monde ce n'est pas facile. Mais je sens que c'est possible, il faut juste qu'accepter que maintenant les choses sont différentes, comme tu le dis, c'est une nouvelle vie qui commence.
Mon père est toujours près de moi et le tien est toujours près de toi.
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