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Sweet and sour
Me voilà de retour en Irlande du Nord. J'ai passé une merveilleuse semaine chez moi. C'était doux, c'était une bulle, un moment de repos, sans langue étrangère, sans distance à supporter, sans efforts particuliers à faire. Et puis, on s'est retrouvés, sans mots inutiles, sans écran, juste nous. Bonheur.
Mais avant de partir, j'ai eu de la visite. J'ai joué les guides touristiques dans Belfast, j'ai cuisiné pour trois, j'ai discuté, j'ai découvert Dublin. etc. Au début, c'était très étrange de voir ces deux personnes débarquer dans mon monde, ça m'a fait très bizarre. Mais j'étais contente de les voir. J'ai bien aimé Dublin, même si je dois avouer que je préfère Belfast. Dublin est un peu plus beau que Belfast, mais c'est plus touristique, plus immense. Je sens mieux battre le coeur de Belfast battre, peut-être simplement parce que j'y vis. Et voilà que l'avion a atteri de l'autre côté de la manche....
Il était là. Il n'y avait plus que ça qui comptait. Mon coeur a retrouvé sa moitié, apaisé. Et là a commencé une très belle semaine... Une semaine à deux, une parenthèse magnifique. De la joie, des sourires, des éclats de rire, des caresses, des silences pleins, des discussions chuchotés, des promenades, du bonheur! En faisant le choix de rentrer, je me suis exposée à la douceur et à l'amertume. La douceur valait très largement un peu d'amertume. C'était aussi un peu bizarre de retrouver ma ville, de revoir plein de monde, de marcher dans ces rues, simplement de voir que le monde n'a pas bougé d'un pouce. Et puis il a fallu affronter le revers de la médaille.
Le réveil a sonné très tôt, trop tôt. Je ne voulais plus, j'étais si bien dans ma bulle. Mais l'aéroport était là, les nerfs étaient tendus, surtout quand on cherche sa carte d'identité un peu trop longtemps... Les au revoirs sont arrivés bien trop tôt, encore. J'avais la gorge serrée, j'y suis allée. L'avion, l'attente, le bus. En sortant du bus, tout était familier, la gare, les rues, les odeurs. Comme si je venais de retrouver un monde familier malgré moi. Il va me falloir un jour ou deux pour reprendre le rythme, me réhabituer. Puis plonger dans le tourbillon, vivre à fond les deux mois qui me restent.
Mais avant de partir, j'ai eu de la visite. J'ai joué les guides touristiques dans Belfast, j'ai cuisiné pour trois, j'ai discuté, j'ai découvert Dublin. etc. Au début, c'était très étrange de voir ces deux personnes débarquer dans mon monde, ça m'a fait très bizarre. Mais j'étais contente de les voir. J'ai bien aimé Dublin, même si je dois avouer que je préfère Belfast. Dublin est un peu plus beau que Belfast, mais c'est plus touristique, plus immense. Je sens mieux battre le coeur de Belfast battre, peut-être simplement parce que j'y vis. Et voilà que l'avion a atteri de l'autre côté de la manche....
Il était là. Il n'y avait plus que ça qui comptait. Mon coeur a retrouvé sa moitié, apaisé. Et là a commencé une très belle semaine... Une semaine à deux, une parenthèse magnifique. De la joie, des sourires, des éclats de rire, des caresses, des silences pleins, des discussions chuchotés, des promenades, du bonheur! En faisant le choix de rentrer, je me suis exposée à la douceur et à l'amertume. La douceur valait très largement un peu d'amertume. C'était aussi un peu bizarre de retrouver ma ville, de revoir plein de monde, de marcher dans ces rues, simplement de voir que le monde n'a pas bougé d'un pouce. Et puis il a fallu affronter le revers de la médaille.
Le réveil a sonné très tôt, trop tôt. Je ne voulais plus, j'étais si bien dans ma bulle. Mais l'aéroport était là, les nerfs étaient tendus, surtout quand on cherche sa carte d'identité un peu trop longtemps... Les au revoirs sont arrivés bien trop tôt, encore. J'avais la gorge serrée, j'y suis allée. L'avion, l'attente, le bus. En sortant du bus, tout était familier, la gare, les rues, les odeurs. Comme si je venais de retrouver un monde familier malgré moi. Il va me falloir un jour ou deux pour reprendre le rythme, me réhabituer. Puis plonger dans le tourbillon, vivre à fond les deux mois qui me restent.
Ecrit par Aliena, le Mercredi 30 Mars 2005, 18:08 dans la rubrique "Journal de bord".
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Commentaires :
newton |
Une semaine magnifique, une bulle, c'est vrai... Là, on se prend la réalité en pleine face... J'ai aussi eu la gorge serrée à l'aéroport qui était déjà là... trop vite, effectivement... Je suis content que tu retrouves tes marques dans ces rues...
Profite à fond de ces deux mois, ça en vaut vraiment la peine! Plus qu'un travail écrit et trois petits examens! C'est génial!!!! Je te souhaite beaucoup de courage et de volonté pour ces quelques semaines restantes! Aa!!!! MXSS!!!! Repondre a ce commentaire
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à 18:24